Épisode 3 : Le jugement - Immanuel

Au cours de nos deux dernières émissions, avec Patrick Dupuis, nous avons exploré une question aussi délicate que fondamentale : le pardon. Le pardon qu’on reçoit… et celui qu’on donne. Le pardon qui libère, qui apaise, qui transforme.

Vous connaissez probablement la prière modèle que le Christ a laissé à ses disciples, le célèbre Notre Père. Au cœur de cette prière se trouve une phrase sur laquelle nous allons réfléchir dans l'émission d'aujourd'hui. Pardonne nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. Mais est-ce que nous pardonnons vraiment à ceux qui nous ont offensés?

Que faut-il faire pour obtenir le pardon de nos fautes, de nos erreurs ? Et comment trouver la paix intérieure ? Avons-nous besoin d’accomplir des actes de pénitence, des gestes réparateurs ? Ou devons-nous espérer une grâce particulière, un pardon qui nous dépasse ? Peut-on se pardonner à soi-même ? Ou avons-nous besoin d’un Être suprême pour nous libérer pleinement ? Comment être certain d’avoir été pardonné ? Et surtout… Dieu peut-il vraiment tout pardonner ?

Je me souviens d’un poème de Maurice Carême appris à l’école primaire : « Il y a plus de fleurs pour ma mère en mon cœur que dans tous les vergers, plus de merles rieurs pour ma mère en mon cœur que dans le monde entier, et bien plus de baisers pour ma mère en mon cœur qu’on ne pourrait en donner aujourd’hui. » Chaque fois que revient la fête des Mères, ces mots résonnent en moi comme un doux refrain. Parce qu’aucun bouquet, aussi grand soit-il, ne dira jamais mieux tout l’amour qu’on porte à une maman. Vous l'avez deviné ! Cette semaine Il Est Écrit célèbre la fête des Mères.